J'ai pratiqué 3 fois les rivières corréziennes et je n'ai pas le même sentiment que vous. Il est impossible de tirer des conclusions réalistes en si peu de temps, mais voici le constat de mes différents séjours.
J'ai pêché en Corrèze pour la première fois à la fin du mois de mai 2007. Avec l'ami qui m'accompagnait nous avons pêché autour d'Egletons. Nous pêchions au lancer léger le matin puis en sèche l'après-midi à la faveur de belles éclosions de mouche de mai. Malgré notre niveau très moyen et nos mouches à faire peur de l'époque
, nous avons touché beaucoup de poissons (uniquement des farios), quelque soit la rivière pêchée (Montane, Luzège, Corrèze et autres affluents...). A noter tout de même que nous avons plutôt pêché ces rivières dans leur partie amont.
Le type de rivière pêché cette semaine là,
Je garde encore aujourd'hui, d'excellents souvenirs de cette semaine.
Fin août ou début septembre de la même année (j'sais plus trop
), je pars quelques jours avec ma compagne autour de Limoges. Côté pêche je ne prends que du blanc, alors je décide de faire quelques kilomètres supplémentaires pour retourner à Egletons. Et là ce fût la cata. Que ce soit au lancer où à la mouche, pas moyen de toucher une truite. Malgré des niveaux corrects, les rivières que j'avais pratiqué quelques mois auparavant semblaient désertes. Aucune activité, coup du soir inexistant, j'ai évité de justesse le capot en prenant un tacon à la cuillère.
Il est évident que si cela avait été mon premier séjour en Corrèze, je n'y serais jamais retourné.
Mon dernier séjour dans cette belle région, s'est déroulé la dernière semaine de juin 2009. J'ai cette fois pêché au cœur du plateau de Millevaches sur la Vienne, la Vézère... . Je n'ai pratiqué qu'en sèche et comme lors de mon premier séjour, je me suis franchement amusé. Je me souviens notamment de cette première sortie sur la Vienne tout près de Peyrelevade. La rivière à cet endroit ne doit pas faire plus de 2 mètres de large, mais la densité de truite y était impressionnante. J'ai prit une bonne dizaine de riquettes en quelques minutes et quelques mètres de rivières.
Je n'y suis pas retourné depuis, mais j'en garde de très bons souvenirs malgré une semaine désolante lors de mon deuxième séjour.
Comme dans toutes les rivières, il y a des périodes excellentes ou catastrophiques qui peuvent nous donner de fausses impressions.
Je ne sais pas comment évoluent les populations aujourd'hui, mais j'ai toutefois eu l'impression lors de mes différents séjours, que la densité de truite diminue assez rapidement au fil des kilomètres de rives.