Bon, un peu d'explications...
Dans la tête de certains pêcheurs, le lit d'une rivière est trop souvent calculé en m² sous la forme largeur X longueur, c'est là que se développent et vivent les insectes aquatiques.
Seulement voilà, ce n'est pas vraiment la formule que l'on devrait retenir.
Dans l'idéal, il faudrait le calculer en 3 D avec la longueur, la largeur et la hauteur de chaque pierre, galet et autres rocher qui le composent.
En mettant à plat ces 3 dimensions on obtient alors la réelle surface d'un lit de rivière.
Evidemment, avec cette dernière formule de calcul, le schéma B à un lit bien plus important que le schéma A.
Forcement, on ne va pas mesurer tous les blocs et autre galets pour avoir une idée exact d'un lit... c'est juste une démonstration pour faire prendre conscience de l'importance d'ajouter le critère 3D.
Les configurations différentes de ces 2 lits influencent directement la quantité biotope que peut accueillir la rivière.
Sur le schéma A, la surface colonisée par les insectes aquatiques se résume a peu de chose... le dessus et les cotés des galets.
Sur le schéma B, la surface colonisable par ces mêmes insectes est naturellement bien plus importante.. dessus, sur les cotés, devant, derrière et même dessous.
Il en va de même pour le cheptel piscicole avec des postes et des caches multipliés.
On ne va même pas parler ici de l'effet sur la vitesse du courant, de l'oxygénation de l'eau et de la multiplication des veines nourricières qui sont pourtant tout aussi primordiales.
Au final, pour les parties de rivières qui nous intéressent (Première catégorie donc) il s'avère qu'un bon cailloux n'est pas celui qui est sur la rive avoisinante mais bel et bien celui qui est dans l'eau.
M'arrive souvent de faire basculer des pierres et des petits blocs dans la rivière... et
, ce n'est pas pour assommer les poissons que j'ai raté !