Bonjour,
En dehors des pratiques agricoles, il faudrait aussi parler de l’enrésinement allogène récent de nos forêts (souvent moins d'un siècle) et la pauvreté en biodiversité qu'il y a dessous.
Un hectare de feuillus retient environ 3 000 m3 d'eau dans son sol humifère alors qu'un hectare de résineux, pas grand chose. Résultat chez nous : inondations l'hiver et sécheresse l'été !
La réponse de bassins versants quasi identiques à des pluies similaires est édifiante : pour 1 m de montée d'eau sur des bassins à feuillus, on peut avoir 7 m de montée pour les bassins à résineux.
Depuis le Moyen-Age, la forêt française, en terme de surface, est aujourd'hui à son maximum historique.
Dans notre sud, les pinèdes adorées des touristes sont une vraie catastrophe à tous les sens du terme : économique, agronomique, environnemental. De plus l'espèce principale implantée, le pin d'Alep, est pyrophile, c'est à dire qu'il a besoin du feu pour se reproduire.
http://archives-fig-st-die.cndp.fr/actes/actes_99/paysages_medi/article.htm
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